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Différents appareils (téléphone portable, liseuse, tablette tactile) utilisant diverses applications pour la lecture de livres numériques
Blazon | Fichier numérique |
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Fabricant | Éditeurs numériques |
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Usage | Lecture |
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Le livre numérique (en anglais : ebook ou eastward-book ), aussi connu sous les noms de livre électronique et de livrel, est un livre édité et diffusé en version numérique, disponible sous la forme de fichiers, qui peuvent être téléchargés et stockés pour être lus sur un écran [1] , [2] (ordinateur personnel, téléphone portable, liseuse, tablette tactile), sur une plage braille, un dispositif de lecture de livres audio, ou un navigateur.
Histoire [modifier | modifier le code]
Années 1970 et 1980 [modifier | modifier le code]
En 1971, Michael Hart créait le projet Gutenberg dans le simply de numériser une grande quantité de livres et de créer une bibliothèque virtuelle proposant une collection de documents électroniques en libre accès [3] . Par ce projet, Hart souhaitait initier de nouvelles pratiques de diffusion (et, éventuellement, de lecture), différentes du papier.
Publiée united nations 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, la Déclaration d'indépendance des États-Unis a été le premier certificate électronique du projet Gutenberg (fichier de 5 ko) [4] . En raison de fifty'accès limité au réseau Cyberspace, le projet avance lentement. À partir des années 1980, toutefois, la communauté bénéficie d'un accès régulier à Internet, et le rythme de croissance des publications southward'accélère. En 1989, on souligne le dixième anniversaire du projet avec la mise en ligne de l'ouvrage Bible du roi Jacques [5] .
Parallèlement, en 1978, le Conseil des Arts du Canada crée Canadiana, united nations organisme sans but lucratif visant la préservation du patrimoine canadien et à sa mise en ligne. En 1986, la société Franklin met en identify le premier dictionnaire « consultable sur une machine de poche [5] ».
Années 1990 [modifier | modifier le code]
Pendant la dernière décennie du XX e siècle, de nouvelles initiatives prennent forme dans fifty'univers du livre numérique.
En 1990, Eastgate Systems publie 50'un des premiers exemples de littérature hypertextuelle, Afternoon, a story de 50'écrivain Michael Joyce [half dozen] .
En 1993, John Mark Ockerbloom crée Online Books Page. Contrairement au projet Gutenberg, ce projet cherche à répertorier et réunir différents textes numériques anglophones déjà publiés, au sein d'un point d'accès unique.
En 1994, le projet Gutenberg souligne sa centième numérisation, avec la mise en ligne de 50'œuvre complète de William Shakespeare [7] .
En 1995, Jeff Bezos crée Amazon.com, la première grande librairie électronique aux États-Unis. Amazon.com connaît alors un succès rapide; elle est aujourd'hui la référence en matière de libraires numériques [five] . La même année, à Montréal, Pierre François Gagnon [8] fonde Éditel, une première plateforme d'édition électronique. La presse, dans son sens large, embark alors à se mettre en ligne.
En 1996, Olivier Gainon fonde Cylibris, la première maison d'édition numérique francophone qui publie des livres numériques et imprimés sur le web [5] . De son côté, Brewster Khale fonde Internet Archive.
En 1997, la Bibliothèque nationale de France crée Gallica.
En 1998 est fondée 00h00, une maison d'édition entièrement dédiée aux livres numériques [5] .
Début des années 2000 [modifier | modifier le lawmaking]
En 2000, le logiciel de lecture Mobipocket est créé. Ce logiciel « se spécialise d'emblée dans la lecture et la distribution sécurisée de livres cascade banana personnel [5] ». Le Gemstar ebook devient alors la première tablette de lecture numérique officielle après avoir acheté les deux concurrents : Nuvomedia et Soft Volume Printing [9] .
En 2001, Adobe Wink Thespian lance son premier logiciel gratuit qui permet la lecture de fichiers numériques. La même année débute le concept francophone du post-roman, qui consiste à publier, un chapitre à la fois, un roman par courriel [5] . Aussi, une première tablette de lecture est lancée en Europe; il south'agit de Cybook. L'année 2001 marque enfin la création du premier smartphone.
En 2004, la compagnie Sony produit sa propre tablette. Selon Marie Lebert, cette sortie par Sony marque les débuts de la popularisation des tablettes lectorielles numériques (ou « liseuses ») [five] . La même année, Google lance Google Books, qui permet de lire des livres en ligne, de consulter des métadonnées (engagement de publication, auteur(s), éditeur, page(due south) consultée(due south), etc.) et d'effectuer des recherches dans le corps du texte [v] .
En 2005, Open Content Alliance est créé conjointement par l'Internet Archive et Yahoo, dans le just de permettre la lecture de tous les textes disponibles sur tous les moteurs de recherche [5] .
En 2007, Amazon commercialise Amazon Kindle, ou Kindle, qui permet à 50'entreprise de se spécialiser dans la lecture numérique, alors qu'elle se concentrait jusque là sur l'édition papier.
En 2008, est créée publie.internet, première coopérative d'auteurs pour l'édition et la diffusion numériques de la littérature contemporaine. Publie.cyberspace pousse les ressources du format EPUB 3 jusqu'à ajouter du son, de la musique et des vidéos [10] dans le cours du récit, et un système de navigation en hyperimages (pour l'instant uniquement accessibles sur iPad et iPhone). La même année, la Big X Academic Alliance fonde HathiTrust et la Commission Européenne lance Europeana.
À partir de 2008, la qualité de lecture sur 50'écran des liseuses s'améliore considérablement. Combinées à d'autres facteurs (dont la généralisation de l'accès à Internet), ces améliorations assurent au numérique une progression des parts de marché américain dans le secteur du livre, à partir de 2010 [11] . De nombreux éditeurs commencent dès lors à distribuer, sous format électronique, des livres tombés dans le domaine public.
Au même moment, cascade une question de coûts et de rentabilité, certains éditeurs commencent à publier leurs auteurs de cette manière. Aussi, certains auteurs désirant se libérer des contraintes imposées par les éditeurs [12] , ou dont les manuscrits n'ont jamais été publiés, choisissent dès lors d'emprunter la voie de fifty'automobile-édition numérique pour mettre à la disposition du public leur(south) œuvre(s) et ce, gratuitement ou non (sites de téléchargement payants).
Désignations [modifier | modifier le code]
L'expression « livre numérique » et ses synonymes « livre électronique » et « livrel » ont été proposés par 50'Office québécois de la langue française [2] (OQLF) comme traductions françaises des termes anglais « e-book », « electronic book » ou « digital book ». Selon l'OQLF, la forme hybride «e-livre » (calque de l'anglais «e-book ») est à éviter [2] .
En French republic, l'appellation « livre numérique » a été officiellement recommandée dans le JORF du [1] .
Dans l'usage courant[Où ?], les termes « livre électronique » et « livrel » désignent aussi bien le contenu (le texte lui-même) que, par métonymie, le contenant (le support permettant de visualiser le contenu). Ces deux expressions sont donc aussi synonymes de « liseuse » [2] . Cet usage est toutefois fautif puisque, comme sa définition l'indique, le livre numérique est united nations fichier numérique et not l'appareil électronique qui permet de le consulter. Si le contenu et le contenant sont souvent confondus, il ne faut également pas confondre le livre numérique avec son format (ePub, mobipocket, etc.).
Types de livres numériques [modifier | modifier le code]
Fabrice Marcoux relève trois principaux types de livres numériques : homothétique, enrichi et « originairement numérique » [thirteen] .
Homothétique [modifier | modifier le code]
C'est la « transposition à fifty'identique d'un livre papier en version numérique [fourteen] ». Le livre numérique homothétique respecte les limitations physiques du livre malgré l'absenteeism de ces limitations dans un environnement numérique. Il s'agit de la forme la plus répandue et de la première à être apparue.
Enrichi [modifier | modifier le code]
Ce type de livre vient compléter la version imprimée grâce aux avantages que permet le format numérique, tant sur le programme de la forme que du contenu. On pense notamment aux hyperliens et à 50'insertion d'autres médias (images, vidéos, sons). Ainsi, par les possibilités d'enrichissement quasi infinies de 50'œuvre qu'il admet, le blazon enrichi est de plus en plus exploité. Allant dans le même sens, Nolwenn Tréhondart définit ce blazon de livres numériques comme adoptant des formes intermédiales qui « miment celles du livre imprimé, en y ajoutant des enrichissements sonores, visuels et hypertextuels » [15] . Elle nomme l'exemple du livre numérique enrichi, Le Horla, conçu par la maison d'édition Fifty'Apprimerie en 2015. Lors d'un passage de celui-ci, par exemple, alors que le narrateur critique le peuple qui lance des pétards par décret gouvernemental à Paris le 14 juillet, le lecteur est appelé à toucher des taches de couleur qui se superposent aux textes et simulent l'explosion d'un feu d'bamboozlement. Dans un autre passage, le texte devient flou et se dédouble à fifty'image du problem qui habite le personnage qui craint de devenir fou et de perdre le contrôle de ses perceptions [fifteen] .
« Originairement numérique » [modifier | modifier le code]
Marcoux écrit qu'il due south'agit du livre « créé par ou cascade le numérique », c'est-à-dire que le livre originairement numérique a été pensé en fonction du format numérique et de ses potentialités techniques. Pour cette raison, il possède une forte hypertextualité, mais il est plus récent et moins commun que les précédents. Dans ce cas ci, il est aussi possible de parler d'édition augmentée [16] . La plateforme Scalar est une plate-forme qui permet l'édition de livres augmentés. Elle a été conçue en 2009 par 50'Alliance for Networking Visual Culture. Grâce à la création d'hyperliens, le parcours littéraire de 50'œuvre peut être modifié en fonction des intérêts du lecteur [xvi] .
Qualités d'un livre numérique [modifier | modifier le code]
Marin Dacos et Pierre Mounier ont identifié trois qualités d'un livre numérique: sa lisibilité, sa maniabilité et sa citabilité [17] .
Le livre numérique doit être lisible. Cela suppose qu'il soit décrit par un format ouvert (par opposition aux formats propriétaires) ; qu'il soit fluide et recomposable ( reflowable ) et qu'il soit pérenne.
Le livre numérique doit être manipulable. Pour cela, il faut que l'on puisse indexer son contenu et effectuer des recherches. Plus on crée de livres applications, plus il est difficile de les indexer et de créer des outils d'indexation. Le texte doit également être copiable et collable, afin d'être rapidement inséré dans un autre contexte (procédure du copier-coller). Enfin, le texte doit aussi être inscriptible (annotations, remarques, jalons, etc.) dans des dispositifs ouverts.
Le livre doit être citable et ce, de façon simple. Le numérique conduit vers des solutions reposant sur la logique d'un identifiant unique (ID). Plusieurs dispositifs mis en place dans différents environnements et reposant sur des logiques différentes ont été développés. Dans le monde de l'édition, l'ISBN est en usage cascade les livres et l'ISSN pour les périodiques et ce, depuis 1970 et 1975 respectivement. Ces identifiants uniques décrivent des objets éditoriaux, c'est-à-dire united nations titre d'ouvrage ou un titre de périodique. L'ISBN correspond à un niveau important de granularité puisque c'est le livre en entier qui est identifié.
Intérêts et risques associés [modifier | modifier le code]
Intérêts [modifier | modifier le code]
- Maniabilité physique et technique
- Physique : 50'œuvre écrite « complète » de Victor Hugo éditée chez Jean-Jacques Pauvert représente 40 millions de caractères. La Bible, telle qu'on peut la télécharger sur Internet, comporte moins de 10 millions d'octets, quelle que soit la langue considérée [xviii] (environ 9,5 Mo). Une simple carte SDHC de 32Become permet donc d'emporter partout avec soi environ ii 000 collections de textes de cette taille.
- Technique : united nations passage donné d'un ouvrage, lorsqu'on en connaît un mot spécifique, se retrouve rapidement même si le document ne possède pas d'alphabetize. Le texte peut être annoté et inscriptible (annotations, remarques, jalons, etc.) dans des dispositifs ouverts.
- Indépendance du dispositif de lecture: united nations livre numérique peut être consulté sur defined dispositifs de lecture (liseuse, ordinateur, tablette, téléphone intelligent, plage braille, lecteur de livres sound,etc.). Dans certains cas, si fifty'on est connecté à l'Internet, on retrouve le passage exact où l'on s'était arrêté en consultant un ouvrage, même depuis un autre support.
- Accessibilité pratique et commerciale
- Pratique : par rapport à la forme classique qu'est le livre imprimé, le livre numérique présente, cascade les personnes handicapées, 50'avantage d'une meilleure accessibilité. Le livre numérique peut en effet être restitué sur united nations appareil adapté, en affichage braille, par exemple, ou encore en restitution sonore. Il existe des normes de livres numériques destinés à un public ayant des limitations. C'est notamment le cas de DAISY, norme de livres audio destinée spécifiquement à un public incapable de lire des documents imprimés (aveugles, malvoyants, dyslexiques, personne en situation de handicap physique motrice, etc.). Il convient aussi de mentionner le format FROG créé en vue de faciliter la lecture pour les DYS.
- Commerciale : au cours des dernières années, les pays émergents ont connu une forte croissance des livres numériques, notamment en Inde [xix] . Selon une étude réalisée en 2011, 18 % des Indiens et 24 % des Brésiliens ont déjà téléchargé un livre numérique, et ces chiffres sont en constante augmentation [20] . En 2011, le philosophe et éditeur argentin Octavio Kulesz [21] a réalisé une étude intitulée L'édition numérique dans les pays en développement. Selon cette étude, le livre numérique constitue united nations réel atout pour le développement des pays émergents et ce, sur les plans éducatif et économique. Kulesz soutient que les pays comme 50'Inde, le Brésil et la Chine doivent tirer leur épingle du jeu cascade s'approprier les nouvelles technologies occidentales. Par exemple, pour combattre fifty'illettrisme, l'Inde a commercialisé une liseuse à un prix défiant toute concurrence.
Risques [modifier | modifier le lawmaking]
Richard Stallman, un militant du logiciel libre américain, a identifié un sure nombre de dangers associés au livre numérique, notamment :
- puisqu'on doit due south'identifier cascade payer en ligne ou télécharger un livre sur un site commercial ou une bibliothèque numérique, les « autorités » peuvent avoir accès à votre liste de lecture ;
- qu'il y a plusieurs précédents d'effacement à distance d'ouvrages par au moins united nations distributeur (Amazon.com) sur les appareils d'individus les ayant achetés [22] .
Stallman notation cependant que les ouvrages du projet Gutenberg et de quelques autres initiatives de numérisation ne présentent pas ces risques.
Comme pour tous les fichiers numériques, notamment ceux qui sont stockés sur un serveur externe par les utilisateurs (cloud), la question se pose à savoir ce que deviendrait votre bibliothèque dans le cas éventuel où un éditeur (ou un distributeur, voire un prestataire de services de stockage numérique) disparaîtrait.
Formats [modifier | modifier le code]
Lors de la publication d'un livre numérique, fifty'éditeur est amené à choisir parmi plusieurs types de formats, qui peuvent être ouverts ou fermés, libres (fichier texte, HyperText Markup Linguistic communication, EPUB, Extensible Markup Language, TeX, ODT, FictionBook, etc.) ou propriétaires (Portable Document Format, DOCX, RIch Text Format, PostScript, AZW, etc.). Selon Viviane Boulétreau et Benoit Habert, ce choix n'est pas neutre [23] : « Le choix d'un format a des implications profondes: les informations que l'on peut transmettre changent, ainsi que leur lisibilité, leur universalité, leur agencement, leur transportabilité, leur transformabilité, etc. » [24] .
Gestion des droits [modifier | modifier le code]
Gestion des droits d'auteur [modifier | modifier le code]
Au moment où le livre numérique commence à se populariser, certains s'y opposent en raison de conflits de droits d'auteur. Ainsi, les premières tentatives de Google autour de la publication numérique de livres imprimés ont connu des échecs en grande partie à cause de ce blazon de conflit [v] . En réponse à ces enjeux apparaît en 2001 la licence Creative Commons, imaginée par Lawrence Lessig, qui permet la publication numérique protégeant le droit d'auteur [5] .
En France, certaines associations agissant au service des personnes handicapées bénéficient de l'exception au droit d'auteur prévue par la loi DADVSI. Pour ces structures, il existe deux niveaux d'agrément [25] : l'agrément simple qui donne le droit d'adapter les œuvres et de les communiquer aux personnes handicapées, d'une office, et l'habilitation à demander l'accès aux fichiers numériques des éditeurs déposés auprès de la Bibliothèque nationale de France (BNF) investie de cette mission par le décret du [26] , d'autre role.
Gestion des droits numériques [modifier | modifier le code]
Comme dans les domaines de la musique et des films, certains éditeurs et distributeurs utilisent des systèmes de gestion des droits numériques (DRM) cascade tenter de protéger les œuvres. La plupart de ces systèmes sont relativement inefficaces et pénalisent davantage les lecteurs légitimes que les utilisateurs de contrefaçons [27] , où les DRM ont été enlevées ou au moins désactivées.
Nom | Éditeur | Formats | Utilisé par | Commentaires |
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Adept | Adobe | ePub, pdf, ascm | Majorité, Kobo, B&Northward, Sony, Google | DRM standard souvent utilisé. Il nécessite un compte sur le site d'Abobe et limite la lisibilité d'un livre à six appareils. |
Microsoft | Microsoft | lit | Microsoft | Abandonné |
Kepub (Adept) | Kobo (Adobe) | kepub | Kobo | Il s'agit d'un ePub avec quelques données en plus. Les fichiers peuvent être téléchargés au format ePub + DRM Adobe standard. |
Topaz | Amazon | azw, tpz | Amazon | Nouveau format Amazon, basé sur son précédent format Mobipocket. |
Mobipocket | Amazon | mobi | Amazon (ancien) | Format créé par Mobipocket (racheté par Amazon). Fonctionne avec un système de PID (clef unique par matériel). |
Ignoble (basé sur expert) | B&North (Adobe) | B&North | Extension du DRM Expert d'Adobe où on utilise nom et numéro de CB comme clef (pour dissuader de partager). | |
eReader | B&North | pdb, pml | B&Northward (ancien), Palm | Ancien format B&N, qui utilize lui aussi le nom et le numéro de CB comme clef pour frein social au partage. |
FairPlay | Apple | Apple | Utilisé sur iBooks. Les fichiers ne sont lisibles que par les appareils Apple, pas de recherche de faille à ce jour. | |
BBeB | Sony | lrx, lrs | Sony | Abandonné |
LCP | Readium | epub | TEA (Bag) implémenté dans le sous-format Intendance | Créé par le consortium Readium, le standard LCP (Lightweight Content Protection) est un format ouvert (opensource) qui apporte une souplesse de mise en œuvre et une transparence d'utilisation cascade le lecteur. |
Certains livres numériques ne contiennent pas de système de gestion des droits numériques, mais plutôt des tatouages numériques, en général le nom de l'acheteur et son adresse électronique. Enfin, de très nombreuses œuvres libres de droit (car tombées dans le domaine public) sont disponibles en téléchargement gratuit sur de nombreux sites Spider web, dont celui du Projet Gutenberg, de 50'Open Library [29] , de Manybooks [thirty] ou encore de Feedbooks/publicdomain [31] .
Certains éditeurs militent contre ces marquages et proposent leurs ouvrages sans DRM. On dénombre en 2020 plus de 200 éditeurs faisant ce choix [32] .
Réception du public [modifier | modifier le code]
Alors que paraissaient les premiers livres numériques, nombreux sont les lecteurs qui ont eu un mouvement de recul par rapport aux possibilités offertes par cette nouvelle technologie[réf. souhaitée]. Même le pionnier Michael Hart aurait éprouvé des doutes quant à l'aboutissement du projet Gutenberg. « Nous considérons le texte électronique comme un nouveau médium, sans véritable relation avec le papier. Le seul signal commun est que nous diffusons les mêmes œuvres, mais je ne vois pas comment le papier peut concurrencer le texte électronique une fois que les gens y sont habitués, particulièrement dans les établissements d'enseignement » » [33] . La question de l'habitude apparaît donc primordiale au moment de fifty'apparition sur le marché des premiers livres numériques; les lecteurs ne sont pas encore conditionnés à ce nouveau format de lecture. Bien que le contenu reste le même, cela « ne signifie pas cascade autant qu'il faut banaliser le livre numérique; en effet, ce dernier se distingue de son acolyte en papier et demande ainsi une redéfinition de ses étapes de production » [34] . De par les concepts même d'hypertexte et d'hyperliens qu'il appoint, le livre numérique modifie les modalités de lecture qui étaient admises par le papier. 50'étendue de contenu qu'un livrel peut solliciter (surtout southward'il est enrichi ou « originairement numérique ») peut donner le vertige au lecteur s'il est mal intégré. Le livre électronique doit donc répondre à certaines conditions pour assurer sa « bonne » réception [35] [source insuffisante] :
- Métaphore d'utilisation. Afin d'éviter un découragement devant un trop grand nombre de références, de liens, d'images, etc., le livrel doit présenter son contenu au lecteur de manière que ce dernier puisse prendre facilement compte de ce qui se présente à lui et se faire une idée de ce qui 50'attend.
- Éléments d'interaction uniformes. Il south'agit pour le lecteur de pouvoir retrouver une logique dans son interaction avec les documents mis à sa disposition par un livre numérique. Cascade cette raison, les applications de lecture vont souvent offrir différentes options afin de faciliter la navigation entre les contenus. La réutilisation d'un paratexte plus conventionnel (page couverture, alphabetize ou tabular array des matières, etc.) par le numérique est souvent un bon moyen de rendre le lecteur plus confiant [36] . C'est en partie la logique derrière la reprise de la forme physique par le livre homothétique.
- Participation du lecteur. Des bases de données privées sont souvent mises à la disposition du lecteur afin qu'il puisse faire ses propres annotations, rajouts, surligner des passages importants, etc. De cette manière, il peut « personnaliser » le livre électronique, se l'approprier ou augmenter son processus de lecture sans imposer ses modifications aux autres.
La réception est aussi intrinsèquement liée à l'accès limité des lecteurs au réseau Internet. Si la création du web dans les années 1990 [5] permet un premier essor du livre numérique auprès des publics spécialisés[Par exemple ?], le deuxième essor n'make it qu'une décennie plus tard, avec la généralisation du spider web et 50'amélioration de la qualité des produits.
État des marchés [modifier | modifier le code]
En France [modifier | modifier le code]
Le premier revendeur de livres numériques en France en engagement est Mobipocket.com (filiale d'Amazon depuis [37] ). Toutefois, il existe d'autres plateformes où il est possible d'obtenir des livres numériques, notamment Vivlio, Numilog.com (filiale d'Hachette Livre depuis le printemps 2008 [38] ), ePagine (prestataire de solutions pour les librairies), immatériel.fr (distributeur et revendeur), Relay.com (également filiale de Hachette, mais côté presses), Eden Livres, Due east-Plateforme, YouScribe, Scribd, Youboox, iBooks, Cyberlibris (bibliothèque numérique sur abonnement), Needocs (livres professionnels, pratiques et académiques) et aussi Didactibook (libraire électronique spécialisée dans les livrels pratiques).
Selon le magazine Challenges, la Fnac aurait vendu 40 000 livres numériques de à [39] . En 2011, le fabricant de liseuses Bookeen se lance à son tour dans la commercialisation de livres numériques avec bookeenstore.com [40] . L'offre de livres numériques en français la plus riche du marché est proposée par Chapitre.com [41] .
Selon le quatrième Baromètre sur les usages du livre numérique, présenté le au Salon du livre de Paris, on évalue la part des lecteurs numériques en French republic à 15 % de la population [42] . Parmi les sondés, 39% [43] pensent que l'utilisation de livres électroniques va augmenter, ce qui se vérifie par fifty'édition de [44] puisque la part de lecteur a atteint les 20 % des personnes sondées. Aujourd'hui en French republic, bien que les utilisateurs d'ebooks pensent que les usages vont encore évoluer; ils sont encore beaucoup à combiner la lecture électronique avec celle de livres papiers.
En 2018, le chiffre d'affaires de l'e-book dépasse pour la première fois la barre des 100 millions d'Euros. L'offre de livres numériques augmente, mais avec iii,v % des parts de marché les usages évoluent lentement [45] .
Aux États-Unis [modifier | modifier le code]
Cascade le dernier trimestre 2010, Amazon.com a officiellement annoncé avoir vendu pour la première fois plus de livres numériques que de livres imprimés [46] . Les genres les plus populaires sont alors les romances et les romances érotiques [47] , [48] .
Au premier trimestre 2012, les ventes de livres numériques dépassent en valeur les ventes de livres papier dans le pays [49] .
Selon le Pew Cyberspace & American Life project, 28 % des Américains ont lu au moins un livre numérique en 2013 [50] . Selon le même institut, l % des Américains possédaient une tablette numérique ou une liseuse en .
La vente des livres numériques a baissé de x % entre 2016 et 2017, selon une étude menée par PubTrack Digital. En 2016, le livre numérique correspondait à 21 % des ventes, pour descendre à 19 % en 2018 [51] .
Au Royaume-Uni [modifier | modifier le code]
En 2009, au Royaume-Uni, le livre numérique représente ii % de parts de marchés, puis progresse pour atteindre 6 à 11 %. En 2010, l'éditeur Bloomsbury annonce que la vente des livres numériques stand for à 10 % de ses ventes, au Royaume-Uni. En ce qui concerne l'éditeur Penguin, le livre numérique représente 8 % de ses ventes, en 2011 [52] . En 2016, au Royaume-Uni, le livre numérique constitue 35 % du chiffre d'affaires full des membres éditeurs du Publishers Association, avec ane,seven milliard £ [53] .
Au Canada [modifier | modifier le code]
Québec [modifier | modifier le lawmaking]
Depuis , la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) offre un programme d'Adjutant à la numérisation qui rembourse aux éditeurs 50 % des frais de numérisation, plus 10$ par titre, jusqu'à concurrence de 5 000$, ce qui pourrait aider ces derniers à offrir une plus grande portion de leur catalogue [54] .
Cependant, en dépit de ces efforts et même pour les livres disponibles dès leur sortie en format numérique, les ventes de livres numériques n'ont représenté qu'1,ane % des ventes de livres au Québec en 2014, alors qu'environ lxxx % des livres mis en vente cette année-là étaient disponibles en format numérique [55] . Cela représente environ 506 000 livres numériques. Il ne south'agit toutefois pas d'un portrait complet, puisque les ventes faites auprès de certaines librairies en ligne comme Apple et Amazon sont exclues du calcul. Seules les ventes faites dans les entrepôts numériques québécois sont prises en compte [56] .
En 2017, xvi % des québécois pratiquent le téléchargement de livres ou de magazines numériques selon les statistiques présentées par le CEFRIO. Cela représente une baisse de 3 % par rapport à fifty'année précédente. L'activité est plus populaire auprès des diplômés universitaires [57] .
Canada anglais [modifier | modifier le lawmaking]
Au Canada anglais, la state of affairs se présente différemment. Selon les chiffres datant de 2017, les ventes de livres numériques s'élevaient à eighteen,6% des ventes totales de livres [56] .
Coûts liés au livre numérique [modifier | modifier le code]
Si le coût du PDF imprimeur (représentation homothétique de 50'œuvre imprimée) est absorbé par les coûts usuels de product papier, il northward'en est toutefois pas de même pour le reste [58] . Deux types de coûts sont à prévoir :
- les coûts de production. Lors d'une numérisation (scan), les différents coûts impliquent les frais de browse, de recomposition (enrichissement typographique), de relecture et de correction, les frais de structuration d'un format Epub (il est essentiel d'intégrer les métadonnées, soit la couverture, le titre, le ISBN, le sommaire, etc.). Cascade un roman « habituel » (m format, 256 pages), une étude du MOTif (l'observatoire pour le livre et 50'écrit en fifty'île-de-France) évaluait, en 2010, les coûts à environ ane 199€ [58] . S'il s'agit d'une publication sans numérisation (scan), les dépenses sont moins importantes : on épargne alors les frais liés à la numérisation, et on limite les frais de relecture (moins de risque d'erreur associé). Pour le même type de roman, les frais sont estimés à 665€ [58] , soit presque deux fois moins cher.
- les coûts de distribution. Les coûts de distribution du livre numérique diffèrent de ceux du livre imprimé. Il y a d'abord l'introduction des frais de marquage (DRM ou encore watermarking), qui permettent de contrôler la apportionment du livre et de prévenir sensiblement le piratage. Le coût d'un marquage de type DRM était, en 2010, de 0,40€ par exemplaire [58] , ce qui est souvent inaccessible aux petites et moyennes entreprises. Le watermarking, ou tatouage numérique, est une solution gratuite pour ces éditeurs. Ensuite, s'ajoute les coûts de diffusion : les livres numériques sont en effet vendus via de nombreux canaux (offre numérique chez certains libraires, grandes enseignes culturelles et pure players comme Amazon, Kobo ou Numilog). Les éditeurs confient souvent la mise en ligne et le stockage de leurs fichiers à un diffuseur qui prélève un pourcentage sur chaque vente.
L'éditeur numérique rencontre autrement des frais de développement informatique, d'archivage et de maintenance afin de répertorier ses publications sur un site d'« entreposage » virtuel. S'ajoutent à cela les divers frais de promotion et de marketing; dans le cadre de l'étude du MOTif, plusieurs éditeurs estimaient que ces frais correspondaient à 3 ou 4 % du prix de vente, bien que ces coûts variaient significativement d'un éditeur à l'autre [58] . Enfin, les frais bancaires représenteraient entre 3 et 6 % du prix de vente. Ces coûts sont toutefois assumés par les libraires ou les portails de vente, et non pas par les éditeurs.
Notes et références [modifier | modifier le code]
- la République française, «Vocabulaire de fifty'édition et du livre (liste de termes, expressions et définitions adoptés) », no 0081, sur legifrance.gouv.fr, Periodical officiel de la République française, (consulté le ) , p. 6130.
- «livre numérique », Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ) .
- Marie Lebert, «Une courte histoire de l'ebook » [PDF], sur etudes-francaises.net, Études françaises de l'Université de Toronto, (consulté le ) : « Chose souvent passée sous silence, Michael Hart est le véritable inventeur de l'ebook. Si on considère fifty'ebook dans son sens étymologique, à savoir un livre numérisé pour diffusion sous forme de fichier électronique, celui-ci aurait bientôt quarante ans et serait né avec le projet Gutenberg en », p. xi.
- Marie Lebert, «Une courte histoire de fifty'ebook » [PDF], Études françaises de l'Université de Toronto, (consulté le ) , p. 5.
- Marie Lebert, «Une courte histoire de fifty'ebook » [PDF], sur etudes-francaises.cyberspace, (consulté le )
- (en) Jill Walker Retberg, «Electronic Literature Seen from a Distance : The Ancestry of a Field », Dichtung Digital , no 41, .
- «Le Projet Gutenberg, de 1971 à 2005 », sur etudes-francaises.net, (consulté le ) .
- Marie Lebert, Le livre 010101 (1971-2015), Chronologie du livre numérique, 1995-04.
- Philippe Chartier, «Gutenberg 2.0 », Québec science, décembre 2000-janvier 2001, p. 43-44 (ISSN0021-6127, lire en ligne)
- Alain François, Webobjet (ça recommence comme ça) - Jean-Jacques Birgé, La corde à linge.
- « Le nombre d'utilisateurs de lecteurs électroniques téléchargeant des titres a plus que doublé en xiv mois aux États-Unis. La hausse des ventes d'appareils de lecture électronique enregistrée aux États-Unis pendant la dernière période des fêtes de fin d'année a marqué un tournant majeur dans fifty'histoire du livre numérique », révèle une enquête du Volume Industry Written report Grouping (BISG) publiée le . La part des consommateurs de livres imprimés affirmant télécharger des livres électroniques a bondi de 5 % en à près de thirteen % en selon le BISG. Sur le site de Livres-Hebdo.
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Annexes [modifier | modifier le code]
Bibliographie [modifier | modifier le code]
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- marie Lebert, Une courte histoire de 50'ebook. ActuaLitté, 2021. (lire en ligne)
Articles connexes [modifier | modifier le code]
- Édition électronique
- Liseuse
- Livre audio
- DAISY (livre audio)
- Cartable numérique
- Bibliothèque numérique
- Loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de fifty'information
- Prêt numérique en bibliothèque.
Liens externes [modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la littérature :
- (en)The Encyclopedia of Science Fiction
- (fr+en+es) « Une courte histoire de l'ebook » – Marie Lebert, Études françaises de l'Université de Toronto, 2009.
- (en) Comparing of e-book formats – Wikipedia anglophone.
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Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_num%C3%A9rique
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